• Le trésor de Marcel

    Walter, le nain de jardin, annonçant le jeu de piste lors de l'inauguration du Festival du polar et du roman noir les 21 & 22 novembre à Port saint louis du Rhône.

     

    Jeu de piste dans ma ville, dimanche matin............

     

    Le trésor de MarcelC'est l'histoire de Marcel, employé au nettoyage des barges qui font le voyage entre Lyon et Port Saint Louis du Rhône. Un jour Marcel tombe par hasard sur un lot de pierres précieuses et décide de les subtiliser.

     

    Il les planque à différents endroits de la ville dans des nains de jardin qu'il a achetés dans une brocante. Mais Marcel n'a pas très bonne mémoire et pour retrouver tous les endroits où se trouvent les pierres, il a mis au point un système d'indices qui lui permettront d'aller de planque en planque récupérer son butin.

     Oui mais voilà, des Portsaintlouisiens ont eu vent de l'affaire et c'est la course contre la montre. 


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  • Le Rhône à Seyssel

    A gauche Seyssel (Haute Savoie), à droite Seyssel (Ain)

     

    Je suis toujours là, profitant d'un peu de connexion quand c'est possible. Le problème ne viendrait pas que de SFR mais d'un câble endommagé qui regroupe plusieurs opérateurs, depuis le 29 septembre. A suivre.........

    Merci pour vos passages sur mon blog au ralenti !!!


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  • Toujours avec une connexion limitée, voir très très limitée, désolé de ne pas être plus présent sur les blogs.

    Dernièrement j'ai lu "le collier rouge" de Jean-Christophe Rufin.

     

    le collier rouge

    Un livre que j'ai adoré et qui m'a remis en mémoire un texte de Raymond Devos déjà publié sur mon blog le 11 novembre 2011.............

     

     


    le collier rougeÀ propos de la minute de silence, le 11 Novembre dernier, j'étais sous l'Arc de Triomphe.

    Le président de la République était en train de ranimer la flamme du tombeau.

    Toute l'armée française était sur le pied de guerre... au repos !

    Tout à coup, à côté de moi, j'observe un soldat qui ne m'était pas inconnu...

    Profitant de la minute de silence, je lui dis... (parce que l'on peut en dire, des choses, pendant une minute de silence) :

    - Dites-moi, votre visage ne m'est pas inconnu ?

    Il me dit : - Ça m'étonnerait ! Personne ne me connaît !

    Moi-même, je ne me connais pas !

    Je lui dis : -Pourtant, vous faites bien partie d'un bataillon ?

    Il me dit : - Oui, mais j'y suis inconnu !


    le collier rougeJe lui dis : - Vous êtes inconnu au bataillon ?... Pourtant, vous avez bien un nom ?

    Il me dit : - Oui. On m'appelle "Hep!".

    Je luis dis : - Hep ?... Ce n'est pas un nom !

    Il me dit : - Non, c'est un diminutif !

    Mon véritable nom, c'est "Hep ! Toi là-bas, oui toi !"

    Et puis, la minute de silence se termine. Je relève la tête... Il n'était plus là!

    Et puis, tout à coup, je crois le reconnaître.

    Je lui crie : - Hep ! Toi là-bas, oui toi !

    Le président de la République se tourne vers moi...

    Il me dit : - Moi ?

    Je lui réponds : - Non, pas toi !

    ... Je ne l'avais pas reconnu ! 

    Raymond Devos (À plus d’un titre)

     

    Je vous souhaite une bonne journée, je passerai vous voir dès que possible !!!


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  • En fait, en 1965 je crois que l'on ne s'était rien dit du tout, et surtout pas rendez-vous dans 50 ans ??? sarcastic  Et pourtant nous étions 19 à avoir répondu présent.....

    Merci à Françoise, cheville ouvrière de cette rencontre, Blandine, Marie Christine et René (Mammouth) pour les photos..........

     

    On s'était dit rendez-vous dans ???

    Après la traditionnelle photo sous le préau et une visite dans notre ancienne salle de classe devenue une salle de réunion.........

     

    On s'était dit rendez-vous dans ???

    Nous nous sommes retrouvés à "La Jonquillère" autour d'une bonne table......

     

    On s'était dit rendez-vous dans ???

    Dans un précédent article (Histoire sans images) j'évoquais la possibilité de ce genre de réunion, voici la preuve en photos que cela fonctionne très bien !!!

    Alors on s'est Re-donné rendez-vous oui, mais pas dans dix ans,

    ça fait un peu trop loin.....

     


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  • Le moulin d'Alphonse Daudet à Fontvieille (13)  (dimanche 01/11/2015)

     

    Fontvieille, au nord d'Arles en direction d'Avignon.......

     

    Aux cours de ses séjours à Fontvieille  , Alphonse Daudet  aime à se ressourcer en écoutant le chant des cigales. Il se décide un jour à acheter un moulin , mais ceci ne restera qu’un projet : « Mon moulin ne m'appartint jamais. Ce qui ne m'empêchait pas d'y passer de longues journées de rêves , de souvenirs , jusqu'à l'heure où le soleil hivernal descendait entre les petites collines rases, dont il remplissait les creux comme d'un métal en fusion, d'une coulée d'or toute fumante ».

     

    Ce moulin appartenait au meunier Ribes. Dernier moulin en activité, il fonctionnera environ un siècle pour s'arrêter de tourner en 1915. Il devient le "Moulin de Daudet" en 1935.

    Dans ses Lettres De Mon Moulin, Alphonse Daudet raconte souvent des anecdotes qu'il a vu ou entendu au cours d'une discussion. Dans Le Secret De Maître Cornille, il rapporte les paroles d'un de ses amis, un vieux joueur de fifre.

     

    Une vingtaine d'année avant l'arrivée d'Alphonse Daudet en Provence, le pays était riche en moulins. Apporter son blé au meunier pour en tirer de la farine était l'occasion de fêtes joyeuses et tardives. Mais un jour, un moulin à vapeur s'installa dans le pays, les habitants y envoyèrent leur blé et il n'y avait plus rien à fêter. Les moulins à vent fermèrent un à un... 

    Pourtant, l'un d'eux résistait toujours et tournait désespérément : c'était celui de maître Cornille, un vieux meunier passionné de farine. Il essaya bien de rameuter tout le monde pour détruire le nouveau moulin, mais sans succès. Alors il s'enferma dans son moulin, seul, en chassant même sa petite-fille Vivette. Personne n'amenait plus de blé à sa meule, mais on le voyait pourtant transporter de gros sacs et assurer que le moulin moulait toujours de la farine. Dans le pays, on pensait plutôt qu'il veillait sur un quelconque trésor, et comme personne ne pouvait pénétrer dans le moulin survivant, la rumeur amplifiait. 

    Un beau jour, il arriva que Vivette et le fils aîné du joueur de fifre tombèrent amoureux l'un de l'autre. Notre joueur de flûte alla alors voir le vieux meunier pour arranger une noce, mais il fut rejeter avec fortes vociférations. Le jeune couple décida alors d'aller visiter ensemble le curieux grand-père dans l'espoir de l'adoucir. Arrivés au moulin, ils le trouvèrent vide et fermé, mais ne résistèrent pas à la tentation de s'introduire à l'intérieur en passant par la fenêtre. Ils découvrirent alors une pièce misérable qui ne moulait sûrement pas de farine. Dans un coin de la pièce des sacs de terre blanche s'entassaient. C'était le secret de maître Cornille : faire croire à la survie des moulins à vent ! Dès le lendemain, le couple raconta partout ce qu'il avait vu et tout le monde décida alors d'amener au moins chacun un sac de blé au vieux meunier. Ce dernier pleura de joie en les voyant tous arriver ! Il avait toujours cru qu'un jour les gens reviendraient chez lui moudre du blé, mais il commençait à perdre espoir. Durant toute la fin de la vie de maître Cornille, les gens de la région continuèrent à lui amener régulièrement quelques sacs à moudre, mais quand le vieux meunier mourut, le dernier des moulins à vent s'éteignit avec lui. 

     

    Peut-être moins connu, "Les étoiles" d'Alphonse Daudet, 14 minutes pour rêver.

     


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