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    Définition du musicien

    ( Kermesse à l'école de mes petits-enfants dans le Béarn en 2018 )

     

    Une citation que j'ai trouvée sur internet et qui me plaît beaucoup :

    Musicien : Personne qui transporte 5000 € de matériel dans une voiture à 500 € pour gagner 50 €, et je rajouterais quand ce n'est pas bénévolement !!!

    Pour info : un orgue de barbarie premier prix coûte 4000 €

    Un carton perforé soit une chanson, de 60 à 80 € voir plus, suivant la longueur.

    Je vous souhaite une bonne soirée

    et un bon début de semaine !!!


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  • ( Non, pour une fois ce n'est pas le Rhône, mais la rivière d'Ain dans le département de l'Ain )

     

    Le soleil se lève sur une nouvelle année :

    Je vous adresse tous mes voeux pour 2020,

    Santé Joie et Bonheur !!!

    Pour moi je ne demande pas grand' choses, que tout continue comme avant encore pendant longtemps, avec le plaisir de vous revoir pour les uns,

    et de nouvelles rencontres pour les autres, et tout ça en musique évidemment :

     

     


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  • Vous connaissez ma passion pour les contes, en voici un que j'ai trouvé sur le blog de Sylvie Damagnez "Hautes Alpes Insolites" et que je partage avec son aimable autorisation. Pour voir son blog cliquez ici.

     

    " Il y avait un temps où l’on disait que la nuit de Noël, pendant la messe de minuit, les animaux de l’étable avaient le pouvoir de parler et on savait aussi qu’il était interdit d’essayer de les surprendre… 

    Ambroise, surnommé Framboise, avait conduit pendant des années la diligence entre Grenoble et Briançon, douze heures de voyage par tous les temps. 

    Pendant des années, drapé dans l’uniforme bleu nuit à parements rouges, l’uniforme de la Compagnie Générale des Messageries du Dauphiné, il avait conduit la diligence qui reliait Grenoble à Briançon. Douze heures de voyage par tous les temps, avec le passage du col du Lautaret à plus de 2000 mètres, par la petite route impériale ! Avec les abîmes le long de la Romanche et les jours de malchance, un essieu qui casse ou une roue qui prend feu.

     

    La mule du Père Framboise

      Ah ! qu’il avait belle façon quand il faisait claquer son fouet au-dessus de la croupe de ses six chevaux attelés deux par deux. Car la route, en ce temps-là, était bien trop rude et difficile pour sa mule seule. Et, dans la Rampe des Commères, vers le Freney d’Oisans, elle grimpait tellement que les voyageurs devaient descendre et marcher derrière la voiture pour soulager le chargement. C’était l’occasion de se délasser un peu les jambes et aussi la langue, d’où la dénomination du lieu. 

    Quand il eut trop de rhumatismes pour continuer de transporter les voyageurs, il s’en retourna vivre chez son fils qui exploitait une ferme en Guisane, et tomba malade l’automne suivant. Il ne put accompagner sa famille à la messe de minuit.

     

    La mule du Père Framboise

    En ce temps-là, dans nos villages, les familles et les bêtes étaient réunis sous le même toit pour profiter de la chaleur des animaux et résister aux longs et cruels hivers. Tandis que tout le village était rassemblé à l’église, le père Ambroise se retrouva seul tout près des bêtes, une bouteille d’eau de vie à portée de main, bien décidé à vérifier cette histoire. Que se passa-t-il cette nuit-là ? Nul ne le sut jamais précisément, mais, au retour de la messe la famille trouva le vieil homme dans un état d’exaltation hors de l’ordinaire, la sueur ruisselant de son front. On avait de la peine à saisir ses paroles tellement il parlait vite et de manière incohérente : « Les bêtes ont parlé durant toute la messe. Je les ai entendues de mes propres oreilles. Je les ai en-ten-dues, comme je vous entends présentement ! Je n’ai pas tout compris, mais je sais ce que ma mule m’a dit ! Je lui ai demandé ce que je ferai le lendemain et elle m’a répondu : Demain, mon bon maître, tu fêteras Noël avec tous les tiens, mais, dans trois jours, nous referons un bout de route ensemble, et comme au bon vieux temps, tu seras, une fois encore, le héros du voyage ».

    Le lendemain, il fêta Noël, il avait retrouvé sa bonne humeur et personne ne souffla mot de la conversation de la veille. Mais, son état déclina rapidement et il mourut deux jours plus tard. Dès le lendemain, la neige et le vent qui soufflaient en rafales, précipitèrent la décision de porter son corps à la terre. Mais, tous les chevaux du village étaient apeurés par la tempête, aucun ne se laissa atteler au corbillard, sauf la mule du père Ambroise. Elle devant, lui derrière, dans sa caisse, avec un contentement étrange sur le visage… alors qu’ils traversaient le village jusqu’au cimetière, tous les villageois les regardaient dubitatifs et s’interrogeaient. Comment avait-il pu connaître la date de sa mort ? Comment a-t-il su que seule sa vieille mule accepterait de braver la tempête ???  Comment ???  A moins que….........

     

    André Jouve, d’après le récit de Claudia Prat – « Il était une fois dans les Hautes Alpes » - Contes hauts alpins publiés par le « Club de l’Authentique » - Adaptation Hélène Loup

     

    Je vous souhaite à tous un Joyeux Noël !!!


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  • Noël en Camargue Kathy Dauthuile

    Des photos scannées qui datent de 1992, ce n'était pas en Camargue mais en Savoie et c'est ma fille qui avait la place de l'enfant Jésus dans la crèche.....

     

    Noël en Camargue Kathy Dauthuile

    La dernière photo de ma crèche !!!

     

    " Un Noël violet flotte sur les étangs,

    éclate sur les vagues déferlantes

    et murmure dans l’église striée de cuivre.

     

    Un Noël dans le labyrinthe des vies,

    à l’angle du cheminement des cœurs,

    au long des allées et venues des hommes.

     

    Un Noël, comme une haute étoile dans la pénombre,

    en une lente avancée vers la statue sacrée,

    en flammes oscillantes dans la crypte hivernale.

     

    Un Noël sur la terre endormie,

    quand les bêtes sont présentes

    et que l’eau aux chemins se mêle.

     

    Un Noël en espoir dans un ciel marbré

    dont les reflets d’ivoire frôlent

    le doux souffle de l’espace.

     

    Un Noël pur, orangé et argenté

    quand les éléments se joignent

    en une ample coupe de paix. 

     

    C’est le Noël clair, calme et lumineux,

    lampe de la Camargue alanguie, 

    quand il se pose sur les Saintes-Maries.

     

    " Noël en Camargue "   Kathy Dauthuille.

     

    Kathy Dauthuille " Les voyageurs au sang d'or " vous vous souvenez ???

    je vous en avais parlé en juin 2011, pour revoir l'article  Cliquez ici !!!

     

    Elle vient de publier un nouveau livre : Une femme au Rajasthan.

     

    Un récit poétique......

     

    Noël en Camargue Kathy Dauthuile" Dès l'arrivée dans ces nouvelles contrées, le cadre idyllique prend le dessus, mais peu à peu, la vie devient un véritable combat. On passe d'extase et d'harmonie aux comportements agressifs, aux regards de mépris et à la violence froide pour revenir aux sourires lumineux et au silence. Un balancement incessant de joie et de peine, sans jamais savoir qu'elle sera l'issue à chaque sortie hors des murs de la haveli. Ombre ou lumière ? Toujours un peu des deux.

    Une mise en abîme théâtrale, une énigme mystérieuse,... Que nous réserve vraiment le Rajasthan ? "

     

     

    Pour en savoir plus,  cliquez ici

     

    Je vous souhaite de Bonnes Fêtes de fin d'année !!!

     

     


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  • Il y a quelques jours c'était la fête des "Barbara". Ce prénom me rappelle le poème de Jacques Prévert et mon ami Jean Claude, qui le déclamait avec tant d'émotion.........

    Jean Claude, magicien, clown, conteur....... Tu es parti rejoindre les étoiles il y a quelques années déjà mais tu nous a laissé tellement de beaux souvenirs !!!

     

    Souviens toi Barbara.......

    Rappelle-toi Jean Claude comme il faisait froid dans les rues de Nîmes

    ce 24 décembre 2012, et cette adorable petite fille qui nous avait réchauffer le coeur, elle se souvient certainement elle aussi.........

     

    " Rappelle-toi Barbara

    Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là

    Et tu marchais souriante

    Épanouie ravie ruisselante

    Sous la pluie

    Rappelle-toi Barbara

    Il pleuvait sans cesse sur Brest

    Et je t’ai croisée rue de Siam

    Tu souriais

    Et moi je souriais de même

    Rappelle-toi Barbara

    Toi que je ne connaissais pas 

    Toi qui ne me connaissais pas........... "

     

     

     

     


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