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(Un livre emprunté à ma médiathèque)
L’histoire de la Tarasque se perpétue depuis plusieurs générations sur les bords du Rhône, entre Tarascon et Beaucaire. Cette histoire raconte comment, la population locale fut terrorisée par une bête qui hantait les marécages entre Arles et Avignon, et le fleuve, tuant les passants et coulant les navires qui osaient s’aventurer sur cette partie du Rhône. Mais qui est la Tarasque ? Animal décrit comme une bête mi-animal mi-poisson, sorte de dragon à six pattes recouvert d’une carapace de tortue, et dotée d’une queue couverte d’écaille terminée par un dard de scorpion ! De quoi en écrire de belles légendes ! Voici la plus connue, écrite dans les années 1260 par Jacques de Voragine, dans la Légende Dorée.
(Mosaïque à l'entrée du lotissement la Tarasque à Port St Louis du Rhône)
La Tarasque vivait dans un repaire situé sur un rocher, sur lequel fut ensuite construit le château de Tarascon, le château du Roy René. L’animal hantait les marécages et le Rhône, terrorisant les villageois, pêcheurs et autres voyageurs. Les villageois décidèrent alors de se débarrasser de la créature. Plusieurs expéditions furent conduites, amenant autant d’échec.
Un jour de l’an 48, une jeune fille répondant au nom de Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida d’aller affronter la Tarasque.
La légende raconte que Marthe aurait échoué sur une plage en Camargue, près du petit Rhône, en compagnie d'un groupe de personnes dont Marie Salomé et Marie Jacobé, là, elles furent accueillis par Sarah la noire, qui devint la servante des Maries (Pélerinage des gitans 24 & 25 mai de chaque année aux Stes Maries de la Mer). Seule Marthe remonta le Rhône jusqu'à Tarascon. (Note personnelle)
Les villageois essayèrent de la convaincre de renoncer, si elle tenait à la vie, mais la jeune femme avait pris sa décision. Aidé par sa foie chrétienne, Marthe s’approcha de la Tarasque, et la dompta en l’aspergeant d’eau bénite et en lui montrant la croix, obtenant sa soumission. Elle réussit à lui passer une laisse au coup, et la ramena aux villageois. Ces derniers, encore hantés par les histoires sur la créature, se ruèrent sur la bête, et la tuèrent.
(Carte postale trouvée sur internet)
Cette légende inspira les hommes, et en avril 1474 le Roy René lança les premiers jeux de la Tarasque. De nos jours, les fêtes de la Tarasque à Tarascon ont été proclamées comme faisant parties du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO depuis le 25 novembre 2005 !
Et Frédéric Mistral d'écrire au sujet de la Tarasque dans Mireio :
La bèstio a la co d’un coulobre, (La bête a la queue d’un dragon)
d’iue mai rouge qu’un cinobre, (des yeux plus rouges que cinabre)
Sus l’esquino a d’escaumo e d’àsti que fan paur ! (sur le dos des écailles et des dards qui font peur ! )
D’un gros leinoun porto lou mourre, (d’un grand lion elle porte le mufle)
E sièis pèd d’ome pèr mies courre; (elle a six pieds humains, pour mieux courir )
Dins sa caforno, souta un moure (dans sa caverne, sous un roc)
Que doumino lou Rose, emporto ce que peu (qui domine le Rhône,
elle emporte ce qu’elle peut)
Source texte : Notre Provence.fr
Sauf la légende en italique concernant l'arrivée de Marthe au bord du Rhône.
Et Louis RENARD, l'auteur du livre La Tarasque termine avec cet adage :
<< Un peuple qui n'a pas de légendes est destiné à mourir de froid >>.
Une citation de Patrice de la Tour du Pin je crois...........
27 commentaires -
Je continue avec des photos oubliées dans mon vieil ordinateur,
des photos que j'ai déjà mises ici mais qui s'en souvient ???
Là c'est mon singe qui prenait la pose pour une carte de voeux en 2009,
dix ans déjà.......
A gauche c'était à Nimes en 2009........
à droite avec ma fille à Chanaz (73) en 2011.
Ici ma fille à Ambièrle (42) en 2004, avec un orgue à anches Erman !!!
Et je vous remets une vidéo de la fête de la musique à Port St Louis en 2015.
(Vidéo Magali Aguilera)
18 commentaires -
Souvent le public confond le galoubet et le fifre
qui sont deux instruments complètement différents.
Le fifre est un instrument de musique à vent appartenant à la famille de
la flûte traversière, le plus souvent accompagné par des tambours.
le galoubet et une flûte à 3 trous que l’on joue de la main gauche.
(le troisième trou est placé sous les deux du dessus)
(Le galoubet tambourin est un couple de 2 instruments traditionnels de la Provence )
Le tambourin est un gros tambour à 2 peaux.C’est le même musicien appelé tambourinaire qui joue des 2 instruments. Chaque instrument a son rôle :
le galoubet joue la mélodie, le tambourin fait le rythme.
Source : lewebpedagogique.com
Démonstration avec :
MIREIO-VALSE de M. MARECHAL, classe de galoubet-tambourin d’A. Bravay
18 commentaires -
Auprès de mon arbre au bord du Rhône.
« Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai »
extrait du poème Lucie (Alfred de Musset)
à gauche dessin humoristique trouvé sur internet signé Luc... (???)
(désolé je n'ai pas pu le mettre plus grand)
Il semblerait que ce soit un saule......
Et un saule mâle !!! (merci Wikipédia)
Je ne suis pas un spécialiste des arbres, vous avez le droit de préciser....
En Savoie, au bord d'une petite route de montagne,
il y a 2 arbres reliés par une branche. On les appelle les deux mariés.
Avec mes enfants au bord d'un lac en Isère, février 2008.
Je vous souhaite un bon dimanche !!!
22 commentaires -
Tous les textes et photos de cet article ont été pris sur internet
Un livre emprunté à ma médiathèque
Julien naît en 1935, dans une haute vallée isolée. Son père, éleveur de moutons, décide de s'installer "en bas", pour développer son entreprise.
Chaque année, le troupeau remonte la vallée, à pied, pour aller passer les mois d'été dans les hauts pâturages.
Julien sera profondément marqué par la vie, pittoresque mais rude, des transhumants. À travers anecdotes et petites histoires, il raconte ici ses souvenirs de petit berger, élevé dans une atmosphère de totale liberté, parmi les moutons, les champs et les collines sauvages.
En lisant ce livre, j'apprends que les moutons de ce berger
ont tournés des scènes dans le film "L'eau vive", sorti en mai 1958,
et tiré du roman de Jean Giono "Hortense ou l'eau vive"
Il m'en faut pas plus pour avoir envie de regarder ce film,
disponible à la médiathèque également !!!
Hortense hérite de son père le vieux Félix d'une somme de 30 millions cachée on ne sait où. La famille cherche a s'approprier le magot par tous les moyens avant qu'Hortense n'atteigne sa majorité. Cette dernière se réfugie chez son oncle Simon, le seul a être désintéressé. Elle finit par découvrir l'argent cache dans sa maison natale.
Un film centré autour de la construction du barrage de Serre-Ponçon sur la Durance. Le film oppose la jeune héroïne et son oncle le berger, deux êtres de liberté, à des paysans égoïstes et rapaces.
Dans le film il y a également une scène où l'on peut voir des roulottes. (Note personnelle)
C'est Guy Béard qui est choisi pour composer la musique du film et la chanson :
"L'eau vive" qui lancera véritablement sa carrière.
Hortense, l'héroïne principale du film, est interprétée par Pascale Audret. C'était la soeur d'Hugues Aufray, elle est décédée le 17 juillet 2000 dans un accident de voiture.
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